Loin de la ville
Une liberté,
Un silence aux égaies,
Loin dans un ciel clair,
Une odeur alpestre à mon souffle.
Juste un peu de ponctuation,
Juste pour respirer le temps,
Une odeur loin des villes,
Un tumulte au lever des chants.
Je m’approche à son lever,
Mes yeux s’éveillant à des crépuscules,
Doucement, le temps m’y conduisant,
Un clair levé à mon corps.
Je veux rêver encore,
Comme une jeunesse qui passe,
Un souffle retardant mes années,
Juste un instant encore à une vie.
Une lumière devenant mon îlot,
Un soleil pénétrant mon âtre,
Des images défilent mon spectre,
Mon corps se réchauffant à son albâtre.
De lignes qui deviennent mon esquive,
Le temps pour un ciel à une plume,
Des lignes en ramures aux récifs levants,
Un reflet, un instant de poésies aux aurores.
Loin des villes,
Je m’habille au temps,
Un mariage du corps à ses alpages,
Une esquisse violacée de mystères albâtre.
Je me lève doucement à ses mystères
Edmond NICOLLE
Le 17.07.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2479
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