Je n’ai pas su me défendre
J’ai tant
fermé les yeux,
Mes yeux
dans les nuages,
J’ai rêvé de
tant de choses,
Ils m’ont
fermé la bouche.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Je suis
toujours ce vagabond,
Je regarde inlassablement
les feuilles tombées,
Une forme
dans l’ombre sur ce chemin de pierre,
Mes pas sur
un destin incompris.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Je n’ai pas su
aimer,
Je suis cet
enfant encore,
Un oiseau abandonné,
Une meurtrissure
sur ses ailes.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
On m’a jeté
en pâture,
Un animal
dans cette rue,
Un monde qui
n’est pas du mien,
Violé, mon
corps et mon âme.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Aujourd’hui,
je ferme les yeux,
Des cris dans
mes échos,
Aimer à
nouveau,
Pourrais-je
me laisser à t’aimer une fois ?
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Trop censé d’aimer
à un amour,
Des sentiments
à perdre le souffle,
Je t’aimerais
sans penser,
Cette victoire
qui me semble des frontières.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Ils ont tué
ma confiance,
Pris en
otage, mon corps,
Pris en
otage, mon âme,
Ils ont démoli
mes espoirs.
Je n’ai pas su me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Aujourd’hui,
je veux aimer,
Comme un diable
pour me libérer,
Montrer
comment je peux donner encore,
Remplir des cœurs
par des mots.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Je regarde
ses feuilles de mon cahier,
Une histoire
rangée en oubliant du temps,
Je veux
aimer encore une fois, pas comme les autres,
Comme une
histoire d’un film, aimer.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Mais je vous
pardonne,
Je n’ai pas
su dire non,
Votre éloquence
était si faible,
Mon cœur à
tant de peines en vous.
Je n’ai pas su
me défendre,
Fermer les
regards,
Comme s’y rien
n’avait changé,
Comme un
monde qui n’a pas compris.
Edmond NICOLLE
Le 18.02.2016
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n°
2137
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