Misère, misère

 

Misère, misère

 

Où est passé le temps,

Celui de vivre libre,

Le temps d’avoir été heureux,

De jouer à l’heureux faut-riche,

Misère, misère.

 

Le temps a passé,

Mon porte-feuille est vide,

Longtemps j’ai rêvé d’être riche,

J’ai tout raté,

Misère, misère.

 

Ils mon dépouillé de tout,

Les faut turlututu de rêves,

Mon porte-feuille et toujours vide,

Les oiseaux volent les miettes qui me restent,

Misère, misère.

 

J’ai mal au ventre, mon compte et vide,

Pas grave, un jour je serais riche,

Je chante pour calmer ma douleur,

J’entends dans le ciel des violoncelles me chanter,

Misère, misère.

 

Sonne, sonne les cloches de la liberté,

Les cuissards dans la rue avec leurs mousquetons,

J’entends encore le chant des libertés à mon oreille,

Par cœur appris en groupe devant le souvenir,

Misère, misère.

 

Misère demain, ils te prendront tout,

Tu chanteras ta liberté devant la bastille,

Le souvenir d’avoir eu faim un jour,

Le chant des partisans, crevé un jour d’avoir tout donné,

Misère, misère.

 

NICOLLE Edmond le 9.11.2013
Créateur de poésies depuis 1973
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Poverty, misery

Where has the time
This free live
Time to have been happy,
To play the happy be rich,
Misery , misery.

The time has passed,
My wallet is empty
I have long dreamed of being rich ,
I missed it all ,
Misery , misery.

They stripped me of everything,
The need turlututu dreams,
My wallet and still empty
Birds fly the scraps that are left ,
Misery , misery.

I have a stomach ache , my account and empty
Okay, one day I 'd be rich ,
I sing to ease my pain ,
I hear in heaven cellos sing me
Misery , misery.

Ring, ring the bells of freedom ,
The shorts in the street with their muskets,
I can still hear the song of freedom in my ear ,
Learned by heart in front of the group memory ,
Misery , misery.

Misery tomorrow , they will take all
You sing your freedom to the Bastille,
The memory of being hungry one day
Singing supporters , burst one day have given everything,
Misery , misery.


NICOLLE Edmond 09/11/2013
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