Ma poésie de l’instant
Des mots qui passent,
Pouvoir d’une poésie d’un instant,
Ma muse est ainsi depuis ma naissance.
Je brille de tant de mots déjà passés.
J’ai oublié le temps, les saisons.
Je ne sais mon devenir qu’un lointain.
Je vis au rythme de chansons.
De lignes sur du papier blanc.
Vous ne savez pas plus sur moi.
J’existe qu’avec les mots comme des marées.
Je viendrais seul dans les mouvements d’un vent.
Chercher un lointain mot pour le placé sur le papier.
Je suis seul avec une muse.
Une femme figurante dans mon corps,
Depuis longtemps débonnaire, voyageur,
Sortir des sentiers battus d’un amour raté.
Un visage noir et blanc sur un miroir,
Des auréoles tachées à des âges,
Des traits sur un visage,
Un silence sur des lignes en proses.
Je ne peux arrêter cette muse.
Convoitise de mots indéfinis de sens,
Longtemps, déjà, cette muse m’a remplacé.
Flotte sur mon visage
des regrets d’une sagesse.
Je suis à ce papier.
Je dépose ma liturgie d’une foi écrite.
D’un diable où d’un Dieu sur des lignes,
Une encre qui coule de mes artères.
Je ne suis pas ici.
Des mots qui viennent sans moi,
Une muse qui a pris mon être,
Une feuille qui ressemble à un miroir de ma vie.
Edmond Nicolle
Le 26.10.2018
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2729
https://youtu.be/PO-xlinsNws
My poetry of the moment
Words that pass,
Power of a poetry of a moment,
My muse is so since my birth.
I shine with so many words already passed.
I forgot the weather, the seasons.
I do not know how to become a distant man.
I live to the rhythm of songs.
Lines on white paper.
You do not know more about me.
I exist only with words like tides.
I would come alone in the movements of a wind.
Look for a distant word for the placed on the paper.
I am alone with a muse.
A woman figuring in my body,
For a long time debonair, traveler,
To get off the beaten track of a failed love.
A black and white face on a mirror,
Stained halos at ages,
Strokes on a face,
A silence on prose lines.
I can not stop this muse.
Covetousness of indefinite words of meaning,
For a long time already, this muse has replaced me.
Fleet on my face regrets a wisdom.
I am at this paper.
I deposit my liturgy with a written faith.
From a devil where of a God on lines,
An ink flowing from my arteries.
I'm not here.
Words that come without me,
A muse that took my being,
A leaf that looks like a mirror of my life.
Edmond Nicolle
26.10.2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire