Premiers émois
Le temps passe loin de moi,
Caricature d’un amour passé,
Tant de choses écoulées à ce jour,
Je n’ose plus parler du temps qui vient,
Premiers émois.
Caricature de mes caresses estompées,
La saveur de l’amour séché au vent disparate,
Mon cœur devenu un labyrinthe de souvenirs,
Mon regard sur des lignes fantaisistes de poésies,
Premiers émois.
Je ne sais plus dire les mots qu’il faut,
Entre amante et maîtresse d’un temps,
Une âme ce troublant à mes mots,
Rejet de souvenirs à ne plus respirer le souffle,
Premiers émois.
Solitude de l’amour seul à un timbre,
Mon cœur en désinvolture d’une conscience,
Inconsciences d’un rappel à l’ordre féminin,
Une partenaire fuyant l’amour prédestiné des amants,
Premiers émois.
Je tape mes lettres à inconscience mentale,
Millions de fois sur du papier créatrice de mots,
Des mots effrayent mes sens mentaux et corporels,
Mon corps redevenu à mes premiers émois de l’amour,
Premiers émois.
Edmond NICOLLE
Le 23.05.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2453
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