Survie du temps qui
passe
Marche nonchalante,
Le temps qui passe à ses pas,
Doucement vers un horizon plus clair,
Le regard dans un lointain souvenir,
Survie du temps qui passe.
Dernier voyage au temps,
Sur le trottoir, une indifférence,
Douleurs en silence avant le dernier souffle,
Regard hagard aux passants sans souffle,
Croisement du temps qui passe avant la mort.
La nuit devenue un long sommeil,
Entre des murs, le bruit d’un autre monde,
Le cœur donnant l’air encore d’une vie,
Calfeutrement de souvenirs décoloré au temps,
Un journal entre les mains, une vie entre des lignes.
Le temps qui passe en silence,
Quelque marchant à la croisée du temps,
Souvenirs habitants encore en mémoires,
Un mot avant de repartir dans les silences du temps,
Doucement, faisant escorte, une vie sur un trottoir sans mot.
Mon regard est en songe à travers une vitre,
Regard lointain vers un trajet semblable,
Ou le temps s’arrêtera de vivre à mon destin,
Des murs remplis de souvenirs après moi,
Le silence remplira mes absences de ponctuations.
Ma vie est une croisée de chemins,
Entre mes doigts, une fragilité d’une encre,
Une plume imbibée de souvenirs sur des pages,
Le temps passant à écrire ce qu’il me reste en mots,
Mon regard à une vie sans définir le temps des lettres.
Souvenirs sur une vitre du temps,
Mon corps suivant les pas d’une histoire,
Nonchalant d’une vieillesse cherchant une fin,
Loin d’un monde, le décor
endormi sur des murs.
Edmond NICOLLE
Le 07.01.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2372
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