Mon corps dans le
silence de la terre
Sans bruit, je me repose,
Un horizon qui bouge dans le ciel,
Des nuages qui passent en silence,
Un hiver s’approchant à grands pas,
Mon corps dans le silence de la terre,
M’évanouissent dans cet espace du temps.
Une flamme qui tourbillonne au feu,
Je suis seul à écrire ici à mon lieu,
Mon âme se rêvant encore un temps ici,
L’instant pour attendre demain le jour,
Mon corps dans le silence de la terre,
M’évanouissent dans cet espace du temps.
Une vie que j’ai donnée à la nature, mon souffle,
Prenant soin d’elles à tous les égards du temps,
Les couleurs uniformes avant saison morte,
Je m’évade un instant avec elles à des lendemains,
Mon corps dans le silence de la terre,
M’évanouissent dans cet espace du temps.
La nuit tombe à ma maison,
Les oiseaux sont déjà partis ce camouflés,
Il ne reste que des taupes et des mulots à la terre,
Venir chercher encore subsistance dans une terre rafraîchie,
Mon corps dans le silence de la terre,
M’évanouissent dans cet espace du temps.
Bientôt, je repartirai moi aussi me cacher au temps,
La pluie faisant escorte à ma traîne de mes pas boueuse,
Je rentrerai avant de mourir de froid au temps d’un hiver,
Je vais me blottir dans ce lit, en pensant à demain,
Mon corps dans le silence de la terre,
M’évanouissent dans cet espace du temps.
Edmond NICOLLE
Le 06.11.2016
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2329
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