Mon âme dans une muse
collégiale
Je me lève quand tout
le monde dort,
Elle est comme ça, ma
vie avec elle,
Une muse qui habite
depuis,
Je m’en souviens plus
très bien,
Quand nous sommes
mariés dans les mots,
Mon âme dans une muse
collégiale.
Une muse qui me tire
dans son pas,
Pourquoi Dieu ainsi
ma vie,
Elle n’attend pas mon
accord,
J’écris des lettres
chaque nuit,
Elle prend tous les
droits, car elle me connaît,
Mon âme dans une muse
collégiale.
Je regarde le ciel
s’étouffer,
Je regarde les fleurs
changer de couleurs,
Une rivière qui
s’épuise dans son âme,
Un soleil brillant de
larmes sur mes lettres,
J’habite des mots
comme une femme qui enfante,
Mon âme dans une muse
collégiale.
Je dresse ma table
pour elle,
Elle a besoin de dire
ses mots,
Des mots qui sortent
en afflux de ma bouche,
Je ne suis pas seul
au repas des proses,
Une table hissée avec
des fleurs pour moi,
Mon âme dans une muse
collégiale.
Elle m’a fait connaître le silence de
l’amour,
Ses lignes dans mon
corps tremblant assoiffé,
Je me suis battu
contre ses idées démesurées,
Elle s’est battue
pour des lignes caractérielles,
Sur des lignes
souvent à poser mon résolu,
Mon âme dans une muse
collégiale.
J’ai perdu de moi,
qu’un Dieu pour soigner mes blessures,
Mon chemin que je ne
connais toujours pas les sens,
Qu’une muse me
réveillant à ses actes !
Dans une encre
colorée du temps à sa table,
Seul à ma nuit de
poésies,
Mon âme dans une muse
collégiale.
NICOLLE Edmond le 17.12.2013
Créateur de poésies depuis 1973
Google+ - Edmond NICOLLE
http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/
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